•• Cette semaine sur Tënk – Les États Généraux du film documentaire (2)
26 août 2019
À Lussas : faire parler les oursons, jardiner sur la Lune, ressusciter Tito et puis changer l’alphabet.
À Lussas : faire parler les oursons, jardiner sur la Lune, ressusciter Tito et puis changer l’alphabet.
Regarder un film qui parle d’un bois qui jouxte une ville, sur un écran en plein air, dans le champ d’un village, devant un rideau de peupliers. Voir les arbres ardéchois répondre aux arbres parisiens. Voilà le genre de belle expérience de spectateur qu’on peut vivre à Lussas chaque année au mois d’août, lors des États Généraux du film documentaire, dont la 31e édition débute dimanche prochain.
De la terre, des lentilles, encore une chouette et puis Nono. Nous n’en dirons pas trop, mais tout de même : il y a ce moment, dans Wild Plants… Une jeune femme explique comment elle en est venue à accepter intimement le cycle de la vie. Et puis elle se tait, yeux baissés, concentrée sur elle-même. Dans ce silence, le réalisateur ne coupe pas.
“Le cinéma, c’est mieux que les glaces !”
De l’oisiveté dans l’air, cette semaine. Oisiveté, vraiment ? Ne travaille pas dit le titre. Mais ces jeunes gens de 2018, 50 ans après 68, s’agitent pourtant. Leur activité est frénétique, ils s’agitent, s’agitent, comme le rythme des images du film, sans cesse se renouvelant. Des images d’aujourd’hui, contemporaines en diable, sur une musique entêtante. Peut-on parler d’une époque en utilisant ses propres gimmicks ? Qu’importe : yeux happés et tête qui se balance, laissez-vous prendre par cette sorte de transe !
Nous vous invitons cette semaine dans un petit film de 12 minutes réjouissant, émouvant et libre : D’un lointain regard. Un film de montage, fabriqué avec les rushes inutilisés du Joli Mai. En hommage à Pierre Lhomme, immense chef opérateur décédé la semaine dernière, nous avons eu envie de vous montrer ce court métrage, tout simplement parce qu’on y ressent de manière palpable le plaisir du cadreur, son œil et sa liberté.
Cette semaine, Tënk fait Escale à Arles, à l’occasion de la 50e édition des Rencontres internationales de la photographie. Nous avons choisi pour vous sept films documentaires dans lesquels la photographie est mise en question et en cinéma.
Barbara Hannigan, chanteuse lyrique, pose sa main sur son ventre et respire. Elle souffle, ses mains sur son ventre, posées. Puis elle inspire. Souffle à nouveau. Un grain de voix se fait entendre, de plus en plus profond. Elle rend son souffle sonore, puis sa voix s’exprime davantage. C’est une sorte de râle, ensuite, étrange, animal. Et enfin le chant sort, comme si la chanteuse le libérait de son corps.
L’été, un orage, des violoncelles maltraités, Jacques Derrida et une dose de méthadone.
Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un documentaire aux dimensions hors-norme, une fresque puissante qui nous plonge pendant deux ans dans le quotidien d’une famille irakienne, celle du réalisateur, peu avant la chute de Saddam Hussein puis au lendemain de l’invasion américaine de 2003.
Quand animation et cinéma documentaire se rencontrent. À l’occasion de la 43e édition du Festival international du film d’animation d’Annecy, Tënk s’est plongé dans les archives de ce rendez-vous incontournable de l’animation mondiale.
La semaine dernière, vous avez pu découvrir le court métrage J’ai oublié !d’Eduardo Williams. Le réalisateur nous y embarque dans le tumulte de la jeunesse hanoïenne, en s’affranchissant des codes du cinéma conventionnel. La petite caméra qu’il utilise devient un œil vagabond, au plus près de cette jeunesse qui vit entre amis, vite et libre.
Des corps flottent, volent, se transforment ou se touchent… En écho à notre Escale eXplorations eXplicites, dédiée à la représentation du sexe dans le documentaire, nous vous invitons à regarder le court métrage d’animation Petite Mort d’Antoine Bieber. Dessins oniriques et témoignages s’entremêlent avec une grande liberté, entre douceur et impudeur. Une pépite sensuelle à voir et à revoir !
Impossible pour Tënk de ne pas faire un crochet par le festival de Cannes qui tient sa 71e édition du 14 au 25 mai 2019. Issus de la sélection ACID des dernières années, nous vous proposons deux pépites !
C’est une semaine toute belge dans laquelle nous vous invitons à vous plonger. Rencontres en Belgique, oui, mais pas que, il n’est pas question de rester dans l’enceinte des frontières… En Chine, Pologne, Congo ou encore Colombie, une délégation de réalisateurs belges nous mènent de par le monde.
Découvrez le cinéma du réalisateur germano-roumain Thomas Ciulei. Nous vous proposons trois de ses films : Gratian (1995), Face Mania (1997) et Le Pont des fleurs(2008). Son cinéma s’appuie sur une relation très respectueuse et attentive à ses protagonistes. Pour lui qui a quitté la Roumanie à l’âge de 14 ans, la question de l’exil ressurgit sans cesse dans son œuvre.
Nous concluons aujourd’hui notre exploration de la programmation du festival Visions du réel, qui s’est achevé le weekend dernier en Suisse, avec deux films de l’édition 2019 : Nofinofy de Michaël Andrianaly et À l’usage des vivants de Pauline Fonsny.
Le festival Visions du réel s’achève demain sur les bords du lac Léman… L’an dernier, Tënk avait remis un prix dans la catégorie Opening Scenes à Plastico et Hamama & Caluna, en ligne dès aujourd’hui. Découvrez ces deux courts métrages aux côtés de Northern Light programmé ces jours-ci à l’occasion des 50 ans du festival.
À l’occasion du festival Visions du réel, qui débute aujourd’hui à Nyon en Suisse, découvrez le Prix 2018 du Meilleur long métrage de la Compétition internationale : The Trial de Maria Augusta Ramos, ainsi que Grand et Petit et Kev, révélés lors des éditions précédentes !
Le festival Cinéma du réel s’est achevé à Paris dimanche dernier. Après la mise en ligne des 3 coups de cœur de Catherine Bizern, nouvelle directrice artistique de l’événement, et des 4 premiers épisodes de la série Le Village de Claire Simon, nous vous invitons à découvrir dès aujourd’hui trois courts métrages dévoilés lors de l’édition 2019 !