Tout ce qui est fermé rouvre, ou presque. Nous allons pouvoir à nouveau boire un café (assis), aller à la piscine, s’évader à 101 km, faire un tour au parc, potasser le bac, aller au spectacle ou se marier.
En revanche, il sera interdit de danser. Ou bien alors assis. Ou bien chez soi. Ou bien tout seul.
“La liberté, enfin, va redevenir la règle et l’interdiction constituera l’exception” a dit notre pote de droite. Et dans ces exceptions, il y a le fait de se rassembler dans l’espace public à plus de 10 personnes. Une fête de village : autorisée ? Une soirée en plein air : autorisée ? Une manifestation ?
Notre Escale Un air de fête : ordre et désordres, descend dans la rue et se fraie un chemin dans la foule. C’est une Escale absolument pas distanciée. Parce que ça nous a manqué et qu’on en a besoin, tout simplement. Le contact avec les autres, d’un peu plus près qu’autorisé, d’un peu plus près que raisonnable… Un air de fête ? Assurément.
Mais très vite la fête nous confronte au désordre. C’est aussi (un peu) son principe. Celui des carnavals, celui de l’alcool, celui peut-être de nos désirs : on ne veut pas toujours obéir. Les 6 films de notre sélection nous montrent dans notre besoin de contact, de communauté, d’être ensemble. Et ils montrent aussi comment tout rassemblement peut être qualifié d’attroupement par le pouvoir, qui ne doit rien laisser déborder, sous peine d’être renversé.
Attroupons-nous, à 10 et plus.
Bons films !