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France 3 – “L’imaginaïre”

5 avril 2019

En Ardèche, le village documentaire de Lussas réunis dans son nouvel écrin : “L’imaginaïre”

Le bâtiment a été inauguré en décembre 2018 et petit à petit, il se remplit et prend place dans son nouveau paysage. Avec lui, le village documentaire de Lussas continue sa route avec toujours en ligne de mire l’imaginaire comme principe fondateur .

A deux pas du village, au bord d’une petite route, le bâtiment “L’imaginaïre” se situe en pleine campagne. Le bâtiment est flambant neuf. Toutes les structures du village documentaire de Lussas sont désormais réunies en un seul lieu.

Et comme le veut la formule : “Nouveau lieu, nouveau départ”. C’est comme si le village documentaire avait trouvé son vaisseau amiral. On y trouve bien sûr les incontournables avec les États généraux du film documentaire, la Maison du Doc et sa filmothèque de 17000 films, l’École documentaire de l’Université de Grenoble et enfin, le dernier né, la plateforme numérique Tënk crée en 2015. Elle diffuse des documentaires d’auteurs en ligne et par abonnement. Mais ce n’est pas tout, le bâtiment est vaste et le village s’ouvre à d’autres sociétés qui gravitent autour du documentaire : des sociétés de production et de distribution…

Avec “L’Imaginaïre”, le village documentaire de Lussas souhaite aussi donner un nouveau souffle à la création documentaire. Le bâtiment est conçu pour accueillir plusieurs salles de montage et de mixage et un studio d’enregistrement. Ces équipements de post-production sont mis à disposition de réalisateurs pour des films soutenus et co-produits par Tënk. En effet, en tant que diffuseur, Tënk s’engage désormais dans une démarche de pré-achat sur des projets documentaires. Ces films devraient alors obtenir des subventions pour enfin être diffusés sur la plateforme Tënk… et ainsi de suite…

Depuis quelques années, le documentaire a le vent en poupe. Les spectateurs n’ont jamais été aussi nombreux. Le village documentaire poursuit son travail de fond pour montrer et développer le documentaire de création. A chaque fois, c’est un pari audacieux car l’économie du documentaire reste toujours très fragile.

Reportage de Vanessa Fize et Nicolas Ferro