Les Rencontres de Films en Bretagne, anciennement Doc’Ouest, se tiennent actuellement à Saint-Quay-Portrieux du 8 au 10 octobre. Il s’agit d’un événement important pour les professionnels du documentaire, et principalement pour les professionnels bretons qui depuis plusieurs années développent une dynamique de production cinématographique et audiovisuelle inédite en France. Ces trois jours de manifestation ont pour objectif de discuter des enjeux de la profession autour de débats, de tables rondes et de projections.
Dans le cadre de cette édition 2015, l’équipe de Films en Bretagne nous a proposé de projeter un documentaire qui nous tenait à cœur, une œuvre issue d’un travail de coproduction avec une ou plusieurs Régions françaises. Nous avons fait le choix de Tokyo Blue de Sylvain Garassus, produit par Les Films du Tambour de Soie et aidé par les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes.
Tokyo Blue a été projeté aujourd’hui 8 octobre 2015 à 14h30, en présence de Sylvain Garassus le réalisateur. Ci-dessous, vous trouverez le texte qui accompagne cette projection.
Le Samedi 10 octobre à 13h30, Diane Veyrat, chef de projet Tënk, et Nicole Zeizig, productrice (Z’azimut films) et présidente d’Ardèche Images, seront présentes au Centre de Saint-Quay-Portrieux pour parler de Tënk.
Comment choisir un film qui puisse « représenter » Tënk ? Une telle sélection étant forcément réductrice, l’équipe souhaitait expliquer ce choix.
Pour rappel, Tënk est une plateforme multi-écrans dédiée au documentaire d’auteur ou « de création », sur abonnement et éditorialisée. Elle sera en ligne au printemps 2016. Elle proposera aussi des documentaires à la vente, et à moyen terme sera aussi coproductrice de documentaires.
“Sur Tënk, il y aura des documentaires de création anciens et récents, de toutes origines, et de toutes les formes : de la plus simple type cinéma direct, à la plus expérimentale.
Mais l’un des objectifs de Tënk est de ramener au documentaire d’auteur des publics qui ne connaissent pas le genre, puisqu’il se fait si rare à la télévision depuis des années. Nous voulions choisir un documentaire de forme assez classique, qui puisse parler à tout le monde, même à ceux qui n’ont jamais vu que des films formatés et n’ont pas l’œil « exercé » au cinéma si l’on peut dire.
Nous cherchions aussi un film soutenu en régions, pour souligner leur rôle central dans le contexte actuel si tendu de la production de documentaires de création.
Sur Tënk le parcours de recherche d’un film sera balisé par des sélections de films ou « plages », thématiques ou pas. Il y aura par exemple une plage « Arts », et une autre « Fragments d’une œuvre » sur les grands cinéastes. Certaines sélections seront financées par des partenaires, comme la plage « Musique » avec la Sacem (sous réserve, le partenariat étant en cours).
Tokyo Blue pourrait ainsi s’intégrer à la programmation de Tënk à plusieurs titres :
En tant que film « de région », à la fois soutenu par les régions Rhône-Alpes et PACA, et diffusé sur Vosges télévision/ Images Plus et Lyon Capitale TV : des régions seront partenaires de Tënk en nous aidant à prendre en charge les droits de diffusion des films qu’elles ont soutenus et que l’équipe éditoriale aura choisis. Leur intérêt étant de donner de la visibilité à des films qui ont le plus souvent une diffusion vraiment trop faible…
En tant que premier film : c’est le premier long métrage documentaire de Sylvain Garassus. Tënk mettra en avant à la fois des films d’écoles, via des partenariats avec les écoles de cinéma, et des premiers films comme celui-ci.
En tant que film sélectionné en festivals : des festivals partenaires seront l’occasion de montrer des films qu’ils défendent, selon leur propre ligne éditoriale.
Pour finir, nous nous permettons de faire appel à vous sur la fin de la campagne de financement sur Ulule, qui se termine lundi prochain 12 octobre. Nous avons besoin de fonds pour nous aider à soutenir les premiers développements techniques, mais aussi pour montrer à nos partenaires et financeurs, par une participation massive, que le public existe pour ces films magnifiques.
C’est en effet un projet ambitieux qui peut paraître utopique, et c’est maintenant, avec cette campagne, que nous pouvons montrer que nous sommes nombreux à vouloir ce nouvel outil de diffusion, de coproduction, osons même dire de propagande du documentaire de création !
Sans oublier que sur Ulule vous pouvez dès maintenant vous pré-abonner à Tënk… Merci de diffuser le message d’ici lundi prochain ! fr.ulule.com/tenk »