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•• Cette semaine sur Tënk – Cinéma du réel

12 mars 2021

Tënk vibre toujours en résonance avec les grands jalons de l’année documentaire. Et lorque mars arrive, c’est Cinéma du réel ! Une fois de plus, nous faisons une place à cet événement incontournable, qui d’ordinaire se tient à Paris, au Centre Pompidou. Après une édition 2020 qui flirta de très, très près avec le présentiel, celle de 2021 se fera intégralement en ligne. Et en écho, sur notre page spéciale, nous vous proposerons plusieurs sections, réparties sur les 3 semaines à venir. Commençons aujourd’hui avec 5 films des éditions précédentes. On y chasse le sapin de Noël dans les rues de Naples (Il Segreto). On y débusque, étonnés, quelques djinns, dans une banlieue française (Qui est là ?). On suit le parcours géographique et personnel de Pepsi, réfugiée philippine en Europe (Shelter – Farewell to Eden), ou celui, intime, voire même un peu plus, voire même un peu trop ? de Marcelo (A rosa azul de Novalis). Ou bien, sinon, supporter de Liverpool, on se souvient, avec un œil critique, du drame de Sheffield en 1989… (This Means More).

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Et puis dans notre programmation cette semaine, il y a deux manières de respirer. D’abord, l’air de la montagne, sur notre plage 7e séance, avec La Vallée des loups. Du grand spectacle, pour tous les publics, aux côtés d’un drôle d’animal que le loup obnubile, et qui arpente les vallées à leur recherche, coûte que coûte.

Ensuite, l’air des environs de la centrale de Fukushima – avec peut-être un petit peu de radioactivité dedans. Il y a 10 ans, le 11 mars 2011, survenait au Japon un tremblement de terre, puis un tsunami, puis une catastrophe nucléaire. Furusato : rester malgré tout nous montre ceux qui vivent au cœur de cette catastrophe, celle qui dure encore : 5 ans, 10 ans, et qui durera bien davantage, tant que les compteurs Geiger s’affoleront. Ils décident de rester là, d’y revenir, sur les terres de cette région, parce que cette région, c’est leur pays natal – Furusato, en japonais.

Et Furusato, c’est aussi une comptine :

J’ai chassé des lapins sur cette montagne.
J’ai pêché du vairon dans cette rivière.
Je rêve encore de ces jours, encore maintenant.
Oh, que mon village natal me manque.

Père et mère-vont-ils bien ?
Tout va-t-il bien pour mes vieux amis ?
Quand la pluie tombe, quand le vent souffle,
Je m’arrête et repense à mon village natal.

Un jour, quand j’aurai fait tout ce que je dois faire,
Je rentrerai chez moi, un de ces jours
Là où les montagnes sont vertes, mon village natal,
Là où les eaux sont claires, mon village natal.

Bons films !